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Fr / Grosbill
aka: Munchkin

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« La cervelle du canari et la puissance de feu du porte-avions nucléaire. »
Casus Belli n°4

Le Grosbill est le rôliste qui joue pour gagner à tout prix, même si ce n'est pas le but du jeu. Possiblement l'Archétype de Joueur le plus moqué de tout les temps, il s'intéresse très peu à l'histoire du jeu. En effet, ses personnages ne sont que des extensions de sa propre personnalité ou de la personnalité qui lui donnerait les meilleurs avantages.

Il voit les combats et les énigmes uniquement comme un moyen d'obtenir plus de pouvoir, plus d'or, plus d'équipement et plus de plus. Un Grosbill ne sera pas heureux tant qu'il ne sera pas capable de tuer un dieu avec son Épée Vorpale Dansante de Feu +25. Sur un Échec Critique. Bien évidemment, le combat n'est que la voie la plus évidente d'obtenir ceci. Il demandera des « points d'expérience pour le jeu d'acteur » en exagérant chacune de ses interventions, et pauvre de vous si le jeu utilise de la Magie Rituelle — impossible de continuer avant que le Grosbill finisse avec sa [Word Salad] pour lancer le moindre sort.

L'ambition du Grosbill dépasse souvent son fair-play. La plupart du temps, il cherche juste à être le meilleur; il se soucie peu des autres joueurs, et les considère parfois comme des obstacles sur sa route vers le pouvoir. Ainsi, il incarnera un de ces types de personnages :

  • Le Pilleur Ninja : Ne vous attendez pas à ce qu'un Grosbill partage le butin équitablement — s'il ne peut pas avoir la part du lion, il essayera d'avoir les meilleurs objets en premier (même si son Sorcier en Mousse ne pourra pas se servir de cette épée magique).
  • [Gamebuster] : Le Min Max poussé à l'extrême. Un personnage de ce type n'est rien de plus qu'un ensemble de pouvoir choisis sans logique narrative, et uniquement pour leur efficacité au combat. Utilise souvent des compétences Gâche-Jeu et des combinaisons de pouvoirs farfelues. Faites une remarque à ce propos et il vous traitera de [Scrub].
  • L'Avocat des Règles : Ce Grosbill conteste chaque décision du Maître du Jeu et connaît toutes les failles du manuel. Bizarrement, il ne « corrige » jamais le MJ quand les règles écrites le désavantagent. La meilleure tactique face à ce genre de joueur est la Règle Zéro : ce que dit le MJ est correct, peu importe ce qui est écrit à la page 42, colonne 2, paragraphe 3, ligne 16 du manuel.
  • Le Tricheur : il ne lance jamais le dé là où vous pouvez les voir et obtient un nombre étonnant de 20. C'est juste grâce à son « dé porte-bonheur », d'après lui. Son personnage, déjà prêt avant la partie, a toutes ses caractéristiques au maximum. Et il a la fâcheuse tendance d'« oublier » d'écrire des trucs, comme les sorts ou les munitions qu'il a déjà utilisé.
  • Le Méta-Joueur : On le fait tous de temps en temps; même si nos personnages ne savent pas exactement ce qu'est cette orbe devant eux, ils ont un mauvais pressentiment et savent qu'il serait sage de ne pas la foncer dessus tête baissée. Mais ce Grosbill a l'air d'avoir lu (et mémorisé) tous les bestiaires et les aventures, et il est impossible de le prendre par surprise. À peine voit-il une créature le charger qu'il trouve en immédiatement le point faible.
  • Le Psychopathe : Si ça a des caractéristiques, c'est fait pour être tué. Pour ce Grosbill, la violence est la première, dernière et unique solution à tous les problèmes. Même le [The Real Man] le plus fougueux sait quand ce n'est pas le moment de se battre, mais pas lui. Il démarrera un combat sous n'importe quel prétexte. Si le groupe a de la chance, ils s'en tiendra aux PNJs. Si le groupe à de la chance. Ce genre de joueur n'hésitera pas à attaquer ses équipiers à la moindre provocation. Tout ceci pour des raisons de « roleplay » d'après lui, ce qui peut agacer les rôlistes les plus tempérés.
  • Le [Troll] : Ce joueur n'est pas là pour passer un bon moment avec les autres — il est là pour passer un bon moment au détriment des autres. Il joue le personnage le plus perturbateur possible, qui cause des ravages partout où il passe. Son excuse préférée est « C'est juste ce que mon personnage ferait ! » Dans un jeu compétitif, il utilisera un mélange de tactiques de Méta-Joueur et de [Gamebuster] jusqu'à ce que plus personne ne s'amuse.

« Munchkin » en anglais (d'où vient le nom du le jeu de cartes Munchkin, qui s'inspire du concept du Grosbill), le nom français apparaît pour la première fois dans Casus Belli en 1981, d'après un joueur parisien de Donjons et Dragons surnommé « Le Gros Bill ».

À noter que ces traits sont des stéréotypes, et que si vous rencontrez un joueur qui correspond parfaitement à cette description, éloignez-vous très vite très loin de lui. Comme pour les autres archétypes, il a quand même un peu de bon, puisque personne ne veut jouer un personnage trop faible pour n'avoir aucun impact sur le monde, même dans les jeux les plus narratifs.


Exemples :


Alternative Title(s): Munchkin

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