Il y a, grosso modo, trois types de cohérence qu'on attend d'un récit :
- La Cohérence Externe : Cohérence avec le monde réel.
L'univers fictionnel est Comme la Réalité Sauf Mention Contraire. Les violations de la cohérence externe sont « irréalistes ». - La Cohérence du Genre : Cohérence avec d'autres œuvres de fiction.
L'univers fictionnel devrait fonctionner comme celui des autres œuvres du même genre, sauf mention contraire. Un concept ou personnage emprunté d'une autre œuvre devrait se comporter exactement comme dans l'originale. Les schémas sont Traités Classiquement. S'ils ne le sont pas, à vous de le préciser avant qu'ils n'aient une importance majeure dans le scénario. Si l'œuvre s'inscrit dans un Univers Étendu, il faudra être cohérent avec le Canon (non-étendu). - La Cohérence Interne : Cohérence au sein de l'œuvre.
Toute règle, évènement, lieu ou personnage établi dans l'œuvre continue d'exister et de fonctionner de la même manière que lors de sa première description, sauf mention contraire.
La cohérence aide à maintenir la Trêve de l'Incrédulité, des écarts étant inattendus et choquants (parfois au profit de l'humour ou de la tension). Il serait assez surprenant pour le spectateur d'apprendre que, dans votre univers, Hitler jouait dans un cirque, les dragons ont peur du feu, et que le couple marié ne se reconnaît plus à l'Acte III. En général, si une œuvre est incohérente, le spectateur s'attend à ce qu'il y ait une bonne raison. D'un autre côté, certains écarts ne se remarquent pas même s'ils crèvent les yeux, ou sont même attendus : par exemple, L'Effet Noix de Coco brise la Cohérence Externe.
Il arrive souvent d'une facette d'une œuvre soit cohérente à un niveau mais pas à un autre : par exemple, il se peut que vos vampires brillent au soleil, ce qui brise la Cohérence de Genre par rapport aux autres œuvres avec des vampires, mais tant qu'ils le font à chaque fois, l'œuvre respecte la Cohérence Interne. Si une œuvre privilégie la Cohérence Externe par rapport à la Cohérence de Genre, c'est L'Effet Noix de Coco. Si, à l'inverse, une œuvre privilégie la Cohérence de Genre par rapport à la Cohérence Externe, c'est [Reality Ensues].
Parfois, dans le cas des suites, on peut se demander si deux œuvres sont distinctes ou forment la même œuvre, ce qui rend la frontière entre Cohérence de Genre et Cohérence Interne un peu floue.
Un Schéma Omniprésent, puisque toute œuvre de fiction à au moins un peu de cohérence.
Pas d'exemples, merci — il ne s'agit que d'un Schéma Parent descriptif.
Schémas liés :
Cohérence
- Canon : Le truc avec lequel vous devez être cohérent.
- Trêve de l'Incrédulité : Aidée par la cohérence.
- Relax, c'est que de la fiction ! : Un rappel courant qu'il ne faut pas trop faire fixette sur les incohérences.
Cohérence Externe
- Licence Artistique
- Loi du Plus Indexé
- [Anime Reality]
- [Based On A Great Big Lie]
- [Celebrity Paradox]
- [Dan Browned]
- [Hollywood Style]
- [The Kids Are American]
- [Mutually Fictional]
- [No Endor Holocaust]
- [Not Allowed To Grow Up]
- [Politically Correct History]
- [This Index Is Anachronistic]
- [Very Loosely Based On A True Story]
Cohérence de Genre
Cohérence Interne
- Boniment
- Continuité Négative
- Deus ex Machina
- Dissonance Ludo-Narrative
- Logique d'Escalier
- Rétrocontinuité
- Selon l'Artiste
- Selon l'Auteur
- Sorti de Son Cul
- Ta Gueule, C'est Magique !
- [Abandoned Catchphrase]
- [Animation Bump]
- [Bellisarios Maxim]
- [Beyond The Impossible]
- [Broad Strokes]
- [Character Derailment]
- [The Chris Carter Effect]
- [Continuity Drift]
- [Continuity Snarl]
- [Discontinuity Nod]
- [In Name Only]
- [Off Model]
- [Out Of Character Moment]
- [Plot Hole]
- [Series Continuity Error]
- [Timey Wimey Ball]
- [Unreliable Canon]
- [Voodoo Shark]