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Fr Visual Novel / Phoenix Wright: Ace Attorney

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"Alors ça y est, on y est... Ton premier procès !"
Mia Fey

Phoenix Wright: Ace Attorney est le premier jeu de la trilogie originale de la série de visual novels Ace Attorney, initialement sorti au Japon en 2001 sur Game Boy Advance, puis sur Nintendo DS en 2005 (Japon et Amérique du Nord) et 2006 (Europe).

Ce premier opus met en scène les débuts de Phoenix Wright, un émotif mais sympathique avocat de la défense enquêtant autour des mystères entourant les affaires de ses clients, avec à ses côtés son mentor feu Mia Fey et son enthousiaste et enjouée jeune sœur Maya Fey. Il se retrouvera rapidement confronté à au procureur Benjamin Hunter et à ses tactiques immorales, avec lequel lui et son gaffeur de meilleur ami Paul Défès partagent une histoire commune. Le tout se conclut par un face-à-face avec le mentor de Hunter, le redoutable Manfred von Karma.

Le jeu introduit la structure et les mécaniques de base de la série : des phases d'enquête présentées du point de vue de Phoenix Wright durant lesquelles le joueur peut discuter avec d'autres personnages, leur présenter des preuves, et trouver des indices afin de monter leur dossier, suivies le jour suivant de phases de procès où le joueur doit procéder au contre-interrogatoire des témoins afin de déceler des contradictions, poussant finalement le véritable coupable aux aveux.

Lors du portage du jeu sur Nintendo DS, une cinquième affaire fut ajoutée au jeu, intitulée "Phoenix renaît de ses cendres". Celle-ci tire avantage de l'écran tactile et du micro pour permettre une inspection plus poussée des différentes preuves, qui fut reprise dans les jeux suivants de la série.

Un second jeu, Phoenix Wright: Ace Attorney – Justice For All, est sorti en 2002, et introduit Franziska von Karma, la prodigieuse fille de Manfred von Karma, ainsi que diverses nouvelles mécaniques qui perdurèrent durant le reste de la série. Un troisième jeu, Phoenix Wright: Ace Attorney – Trials and Tribulations, est sorti en 2004, et conclut la trilogie en introduisant un mystérieux nouveau procureur nommé Godot et une intrigue centrée autour de la famille Fey. La trilogie dans son ensemble a été recompilée et retravaillée avec des animations plus fluide et des graphismes en HD, en tant que Phoenix Wright: Ace Attorney Trilogy sorti sur iOS, Android, Nintendo 3 DS, Nintendo Switch, Playstation 4, Xbox One, et PC.

Un film en prises réelles réalisé par Takashi Miike est sorti au Japon en février 2012, principalement basé sur la seconde et la quatrième affaire du jeu.


Schémas présents dans Phoenix Wright: Ace Attorney :

  • Au Diable les Règles, J'ai des Contacts ! : Dans la seconde affaire, Redd White se vante de son impunité face à la loi grâce à ses relations auprès des forces de police, des tribunaux, du bureau des procureurs, etc. Il utilise par la suite lesdites relations pour envoyer Phoenix en détention et le faire accuser du meurtre de Mia à sa place.

  • Boomerang de Tchekhov : Le détecteur de métal de la quatrième affaire ne sert initialement qu'à récupérer une preuve plus importante lors d'une phase d'enquête, mais s'avère de façon inattendue pouvoir apporter la preuve décisive de la culpabilité du véritable assassin lors du dernier procès.

  • Contenu Téléchargeable : L'affaire "Phoenix Renaît des ses Cendres" est vendue séparément du reste de la version WiiWare du premier jeu.

  • Les Fautes de Nos Pères : Après avoir reçu une pénalité face à Henri Hunter à la barre, la seule imperfection de toute sa carrière, Manfred von Karma assassina ce dernier alors qu'il était coincé dans un ascenseur. Il adopta ensuite son fils Benjamin alors âgé de dix ans et l'éleva dans le but d'en faire un procureur à son image, sans merci et ne cherchant qu'à obtenir un verdict coupable à tout prix, tout en lui laissant croire qu'il lui-même était responsable de la mort de son père. Quelques jours avant la fin du délai de prescription de l'affaire du meurtre de Henri, von Karma fit en sorte que Benjamin soit accusé du meurtre d'une personne impliquée dans l'affaire, attendit qu'il soit acquitté, et en profita pour ensuite l'accuser publiquement du meurtre de son père.

  • Fusil de Tchekhov :
    • Dans "La Volte-Face des Sœurs", un bout de papier avec le nom "Maya" écrit dessus avec le sang de Mia est utilisé par Tektiv comme preuve de la culpabilité de Maya, et la contradiction relevée par Phoenix à ce sujet est immédiatement réfutée par Hunter. Ce n'est qu'à la toute fin du dernier jour du procès que le bout de papier en question s'avère finalement décisif, s'agissant d'un reçu d'achat prouvant que le véritable coupable n'avait pas pu voir la lampe dans le bureau de Mia sans être présent au moment du crime.
    • Dans "La Volte-Face du Samouraï", Phoenix peut inspecter le grillage du second studio, et intime à Maya de ne pas s'approcher car celui-ci semble dangereux. Durant le procès du troisième jour, il s'avère qu'il s'agit de la véritable arme du crime.
    • Également dans "La Volte-Face du Samouraï", un incinérateur est présent dans la cour du second studio. Il s'avère que celui-ci a permis au véritable coupable de se débarrasser du contenu de son assiette, afin de pouvoir prétendre avoir été en train de manger au moment où le crime à eu lieu.
    • Très tôt dans "Phoenix Renaît des ses Cendres", Phoenix acquiert un tournevis, et Benjamin Hunter l'informe qu'il s'agit d'une pièce à conviction liée à une affaire complètement différente, et qui n'a donc aucun lien avec l'affaire présente. Bien plus tard, ce tournevis lui permet de démontrer comment le corps de la victime a pu être placé dans la voiture de Hunter : le meurtrier a convoqué Hunter au poste de police sous le prétexte d'un transfert de ladite pièce à conviction, et en a ainsi profité pour cacher le cadavre. Phoenix lui-même fait remarquer qu'il s'agissait jusqu'alors de la pièce à conviction la plus inutile de son dossier.

  • Gag Récurrent : Benjamin Hunter a généralement du mal a faire décliner leur identité aux témoins.
    Hunter : Le témoin peut-il décliner son identité ?
    Flavie : Hmm ? Dites donc, vous êtes un très bel homme ! J'ai bien peur d'être un peu troublée !
    Hunter : V-Votre nom, s'il vous plaît !
    Flavie : Oh, mon petit chéri ! Ne soyez pas si gêné ! Vous pouvez m'appeler "mamie".
    Hunter : VOTRE NOM, S'IL VOUS PLAÎT !

  • Grand Méchant :
    • Benjamin Hunter est connu pour être un procureur sans pitié, prêt à tout pour obtenir un verdict coupable même si cela implique de falsifier ou dissimuler des preuves et de manipuler des témoins, ce qui le met naturellement en conflit avec Phoenix Wright qui ne jure que par la vérité et la confiance. Dans la dernière affaire, il s'avère cependant que c'est son mentor, Manfred von Karma, qui a assassiné son père pour se venger d'une pénalité reçue durant un procès contre celui-ci, avant de prendre Benjamin sous son aile pour lui inculquer ses méthodes véreuses, et d'enfin chercher à le faire condamner pour meurtre quinze ans plus tard.
    • Dans la cinquième affaire, le préfet de police Damien Gant s'avère être coupable non seulement du meurtre de Bruce Goodman mais aussi de Neil Marshall, manipulant par la même occasion les faits afin de pouvoir faire chanter la procureure générale Lana Skye et ainsi avoir la main mise sur toutes les enquêtes du bureau des procureurs.

  • Leitmotive :
    • Damien Gant est généralement accompagné d'un imposant morceau d'orgue, "Swimming, Anyone?".
    • Jack Marshall a pour thème un morceau semblant tout droit sorti d'un western, "The Detective from the Wild West".

  • Tromperie sur la Marchandise : La version DS du jeu semble se terminer après la quatrième affaire, tout comme la version GBA... jusqu'à la fin du générique, où Phoenix s'écrie "Un instant !", et l'écran de sélection apparaît, révélant l'affaire supplémentaire "Phoenix Renaît des ses Cendres".


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